15 janvier 2010
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Akers France, filiale du groupe suédois Akers, a annoncé, hier, en comité d'entreprise extraordinaire, son intention de fermer, en juin 2010, son usine de Fraisses. Les délégués syndicaux ont quitté la table des discussions sous le choc. «Ce devait être un point sur la situation. » Ce fut un point sur la réorganisation de la société qui emploie, sur son site ligérien, 120 salariés. ll y a deux ans, ce fabricant de cylindres de laminoirs comptait encore 180 employés. "Le Progrès".
A plusieurs reprises, des pneus ont brulé dans la cour de l'usine. Je passe devant tous les matins et tous les soirs et lis les mots de colère tracés sur des draps. Je trouve ça terriblement injuste. Ils sont 120, nous sommes, dans l'usine voisine, 200. Les délégués syndicaux ont quitté la table, les notres n'y débattent plus, ils occupent des postes de plus en plus importants et de mieux en mieux payés. Ces 120 pourraient être ces 200. J'en veux aux syndicats, c'est vrai. Nous savons tous et eux aussi que les productions à faible valeur ajoutée sont en déclin en France, ce n'est pas une surprise. La pseudo crise financière a donné prétexte aux industriels, mais tout est en préparation depuis longtemps. Et les syndicats s'en étonnent ! Bien sûr, nous sommes là aussi à nous taire, à faire brûler des pneus alors qu'il est trop tard.
A plusieurs reprises, des pneus ont brulé dans la cour de l'usine. Je passe devant tous les matins et tous les soirs et lis les mots de colère tracés sur des draps. Je trouve ça terriblement injuste. Ils sont 120, nous sommes, dans l'usine voisine, 200. Les délégués syndicaux ont quitté la table, les notres n'y débattent plus, ils occupent des postes de plus en plus importants et de mieux en mieux payés. Ces 120 pourraient être ces 200. J'en veux aux syndicats, c'est vrai. Nous savons tous et eux aussi que les productions à faible valeur ajoutée sont en déclin en France, ce n'est pas une surprise. La pseudo crise financière a donné prétexte aux industriels, mais tout est en préparation depuis longtemps. Et les syndicats s'en étonnent ! Bien sûr, nous sommes là aussi à nous taire, à faire brûler des pneus alors qu'il est trop tard.